Ayez une vue du Canada comme d'un bien qui n'est plus à portée [M. de Grignan avait ambitionné d'être gouverneur du Canada] |
SÉVIGNÉ
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6 avr. 1672 |
portée |
Ayez une vue du Canada [M. de Grignan avait désiré d'être gouverneur du Canada] comme d'un bien qui n'est plus à portée ; M. de Frontenac en est le possesseur |
SÉVIGNÉ
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6 juin 1672 |
vue |
Les sauvages emploient le bellis du Canada contre la gangrène |
CHATEAUBRIAND
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Amér. 96 |
bellis |
Les plantes à fleurs sont innombrables [en Amérique] : le lis du Canada, l'achillée rose, le dahlia.... |
CHATEAUBRIAND
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Amér. 26 |
achillée |
Ah ! combien de cousins, d'oncles et de maris j'ai faits directeurs en ma vie ! j'en ai envoyé jusqu'en Canada |
LESAGE
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Turc. II, 3 |
directeur, trice |
La découverte des défenses d'éléphants dans le Canada est assez récente, et j'en ai été informé des premiers |
BUFFON
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Not. just. Ép. nat. Oeuv. t. XIII, p. 225 |
récent, ente |
La défense du Canada, colonie ruineuse par sa situation, pour une nation accoutumée à négliger sa marine |
RAYNAL
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Hist. phil. X, 17 |
ruineux, euse |
George III nous a pris le Canada, tandis que le prétendant dit son chapelet à Rome, et que son fils s'enivre à Bouillon |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 11 mars 1763 |
prétendant, ante |
Ces réservoirs d'eau [étangs qui ne gèlent jamais dans le Haut-Canada] non congelables sont souvent formés par les castors eux-mêmes |
CHATEAUBRIAND
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Amér. 128 |
congelable |
On trouve des défenses et des ossements d'éléphant non-seulement en Sibérie, en Russie et au Canada, mais encore en Pologne, en Allemagne, en France, en Italie |
BUFFON
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Époq. nat. Oeuv. t. XIII, p. 224 |
ossements |
On plaint ce pauvre genre humain qui s'égorge dans notre continent à propos de quelques arpents de glace en Canada |
VOLTAIRE
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Lett. Moncrif, 27 mars 1757 |
propos |
En achetant sur la place des billets des fermes, des actions de la compagnie des Indes, des rescriptions, des billets du Canada |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Intérêt. |
rescription |
Le ginseng, cette plante que les Chinois tirent de la Corée ou de la Tartarie, et qu'ils achètent au poids de l'or, fut trouvé en 1718 par le jésuite Lafiteau dans les forêts du Canada, où elle est commune |
RAYNAL
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Hist. phil. XVI, 17 |
ginseng |
Les sauvages du Canada font brûler leurs prisonniers ; mais, lorsqu'ils ont des cabanes vides à leur donner, ils les reconnaissent de leur nation |
MONTESQUIEU
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Esp. XXIII, 17 |
reconnaître |
L'ivoire qu'on trouve en Sibérie et en Canada, est certainement de l'ivoire d'éléphant, et non pas de l'ivoire de morse ou vache marine, comme quelques voyageurs l'ont prétendu |
BUFFON
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Époq. nat. oeuv. t. XII, p. 29 |
ivoire |
À la Louisiane et en Canada, où les ours noirs sont très communs, et où ils ne nichent pas dans les cavernes, mais dans de vieux arbres morts sur pied et dont le coeur est pourri |
BUFFON
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Quadrup. t. III, p. 33 |
nicher |
Il [un soldat français que les Anglais au Canada trouvèrent glacé de froid] recouvre assez de voix pour dire qu'une armée de dix mille Français est aux portes de la place [Québec], et il meurt |
RAYNAL
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Hist. phil. XVI, 22 |
recouvrer |
Il [Burgoyne] avait conçu le dessein de réunir les troupes du Canada à celles de New-York par les rives de l'Hudson ; ce projet était grand et hardi ; s'il eût réussi, il coupait en deux l'Amérique septentrionale, et peut-être il terminait la guerre |
RAYNAL
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Hist. phil. XVIII, 45 |
deux |
Les plus belles peaux de lynx viennent de Sibérie sous le nom de loup-cervier, et de Canada sous celui de chat-cervier |
BUFFON
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Quadrup. 1, III, p. 308 |
lynx |
L'un des plus considérables [tremblements de terre] est celui qui se fit ressentir au Canada en 1663 ; il s'étendit sur plus de deux cents lieues de longueur sur cent lieues de largeur, c'est-à-dire sur plus de vingt mille lieues superficielles |
BUFFON
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Add. théor. terre, Oeuv. t. XIII, p. 53 |
superficiel, elle |
Nous présumons encore que non-seulement le Groënland a été joint à la Norvége et à l'Écosse, mais aussi que le Canada pouvait être uni à l'Espagne par les bancs de Terre-Neuve, les Açores et les autres îles et hauts-fonds qui se trouvent dans cet intervalle de mers |
BUFFON
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6e époq. nat. Oeuv. t. XII, p. 276, dans POUGENS |
fond |
On trouva dans le Canada trois langues mères, l'algonquine, la siouse et la huronne ; on jugea que ces langues étaient primitives, parce qu'elles renfermaient chacune un grand nombre de ces mots imitatifs qui peignent les choses par le son |
RAYNAL
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Hist. phil. XV, 4 |
langue |
Un animal que les anciens appelaient lynx, connu en Sibérie sous le nom de loup-cervier, ne s'appelle que chat-cervier dans le Canada, parce qu'il y est plus petit que dans notre hémisphère |
RAYNAL
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Hist. phil. XV, 8 |
lynx |
Le climat [au Canada] n'avait point dévoré les hommes qu'on y avait fait passer ; il était rigoureux, mais sain ; et les Européens y fortifiaient leur tempérament sans risquer leur vie |
RAYNAL
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Hist. phil. XV, 6 |
rigoureux, euse |
Tous ces sauvages, quoique de cinq ou six nations différentes, sont connus, dans les relations françaises, sous le nom de Savanois, parce que le pays qu'ils habitent est bas, marécageux, mal boisé, et qu'au Canada on appelle savanes ces terrains mouillés qui ne sont bons à rien |
CHARLEVOIX
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Hist. de la Nouv. Fr. t. III, p. 181 |
savane |
L'animal que l'on appelle cujuacu-apara ne diffère pas plus de notre chevreuil que le cerf du Canada ne diffère de notre cerf |
BUFFON
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dans GIRAULT-DUVIVIER |
ne |
Ils [les peuples sauvages du Canada] ont entre eux leurs festins dans leurs mariages, dans leurs victoires, dans la réception de leurs amis, et y prennent force tabac ; d'où, comme je crois, ils appellent ces réjouissances tabagies |
N. SANSON
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l'Amérique, 3e traité, 1657 |
tabagie |
Un des noms sous lesquels on a désigné la phytolaque décandre (chénopodiacées), dite aussi herbe à la laque, morelle des Indes, grande morelle des Indes, morelle en grappes, épinard de Virginie et méchoacan du Canada, tandis que son fruit est appelé raisin d'Amérique ; originaire des États-Unis, cette phytolaque est cultivée dans nos grands parterres |
LEGOARANT
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vermillon |
On y distingue : la pyrule mélongène, commune aux Antilles, et connue sous les noms vulgaires de lard, et lare, par les marchands, qui l'appellent aussi toile à matelas ; c'était le murex mélongène de Linné ; la pyrule canaliculée, dite vulgairement tête de fourmilier ou de tamanoir, et encore tête d'Isis ; on la trouve près des côtes du Canada, dans la mer ; la pyrule perverse, aussi appelée carreau ; c'était le murex pervers de Linné ; la pyrule figue (Moluques, Inde), dite vulgairement figue |
LEGOARANT
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pyrule |